Programme optimiste

 

Notre programme détaillé fait l'objet d'un livre intitulé "L'optimisme, moteur de la réussite" (cliquer sur ce lien pour voir un résumé du livre, la couverture et le dos de couverture).

Les passages qui suivent sont extraits de la première partie de ce livre.

La deuxième partie de l'ouvrage détaille ensuite comment l'optimisme peut concrêtement s'appliquer aux différents secteurs de la société : l'entreprise, l'économie, la santé, l'environnement, l'énergie, la psychologie, la politique, les médias... tous les secteurs de la société peuvent bénéficier d'une approche optimiste.

Il convient de garder présent à l'esprit que les optimistes sont avant tout des femmes et des hommes de bon sens, des pragmatiques, qui étudient chaque dossier avec soin, afin de prendre dans chaque cas la meilleure décision possible, sans dogme, ni attitude partisane, en étant au service de nos concitoyens, dans l'intérêt de tous.

 

1 - L'approche optimiste

2 - Définition de l'optimisme

3 - L'optimisme dans l'Histoire

 

 

 

  

L'approche optimiste

 

 

" La plupart des gens regardent les choses comme elles sont et se disent : pourquoi ? Moi, je regarde les choses comme elles pourraient être et je me demande : pourquoi pas ? "

John Fitzgerald Kennedy.

 

Nous vivons une époque formidable, riche en découvertes scientifiques et nouveautés se succèdant à un rythme de plus en plus rapide, qui transforment notre vie pour le meilleur, et parfois aussi pour le pire.

 

Comment ne pas s'interroger par exemple concernant les conséquences sur la santé de la consommation d'aliments à base d'OGM, sur la consommation de drogues de plus en plus dures et variées par des enfants de plus en plus jeunes, sur la destruction croissante de notre environnement, sur les modifications climatiques, sur le clonage humain ?

 

Voici les quelques exemples de nouvelles qui, régulièrement, font la une des journaux télévisés et des magazines : meurtres, attentats, la guerre ici ou là, les scandales de toutes sortes, les manifestations, les grèves, le mécontentement, les revendications, la criminalité, les augmentations d'impôts, la violence...

 

Voilà donc de quoi on nous parle si souvent, ce qui nous est montré quotidiennement, les informations dont nous sommes abreuvés, et qui deviennent peu à peu ce que nous sommes et l'image que nous donnons de notre pays ?

 

Faut-il se contenter de cela comme trame de notre vie quotidienne, comme source d'inspiration pour nos dirigeants et comme vision du monde pour l'éducation de nos enfants ?

 

Il n'est pas étonnant, à vrai dire, qu'il y ait une perte des repères, une chute de l'enthousiasme, de l'esprit d'entreprise et que les jeunes ne croient plus en cette société qui souvent leur déplait, et peut-être bien, en partie au moins, à juste titre.

 

Se pose-t-on des questions sur les repères, sur les valeurs qui sous-tendent nos actions et l'orientation de notre société ? Sur le sens des choses ? Sur les espoirs qui animent aussi bien la jeunesse, que les entrepreneurs ou les hommes politiques.

 

Il existe encore de nombreux projets et un fort désir d'entreprendre qu'il est parfois bien difficile de laisser s'exprimer et de mettre en œuvre, quand l'enthousiasme n'y est plus, parce que le " système " et la société telle qu'elle est organisée aujourd'hui, dirigée par des dirigeants qui ne sont pas suffisamment optimistes, tend à décourager les individus qui vont de l'avant au lieu de les encourager à exprimer leurs talents.

 

Observons autour de nous les choses telles qu'elles sont. Qu'est-ce qui nous fait vibrer, qu'est-ce qui nous fait croire, espérer ?

 

Il existe pourtant une autre approche : l'optimisme.

 

Revenons quelques années en arrière avec la Coupe du monde de football, le 12 juillet 1998.

 

Trois buts sont marqués contre le Brésil. Le soir même, la France entière fêtait sa la victoire et des millions de citoyens descendaient dans la rue pour fêter l'événement.

 

Pourtant, quelques semaines auparavant, personne ne croyait à cette victoire. Personne, sauf une petite équipe de football et leur entraîneur, Aimé Jacquet, qui eux croyaient à la victoire et ont su transformer en réalité ce rêve un peu fou : la France championne du monde.

 

Ceci n'est qu'un exemple, dans bien d'autres domaines, il y a des événéments heureux, des réusssites, des rêves, des prises de conscience, souvent plus modestes, à tous les niveaux, mais qui n'en sont pas moins admirables et qui contribuent à l'histoire de chacun d'entre nous et à transformer, un peu, le monde.

 

La plupart de ces événements qui changent le monde, et qui conditionnent notre avenir &emdash; et notre bonheur &emdash; ne sont pas de grands exploits retransmis à la télévision, mais des actes simples de la vie quotidienne.

 

En réalité, chacune de nos pensées de nos paroles produit un impact sur nous-mêmes et sur les autres autour de nous. Nous pouvons faire beaucoup pour vivre mieux, pour aider les autres, et surtout nos proches, à vivre mieux.

 

L'optimisme a pour objectif justement de créer les conditions optimales à tous les niveaux : autour de soi aussi bien qu'en organisant mieux la société.

 

Nous vivons une époque formidable, mais riche aussi en contradictions et en dangers mal maîtrisés, riche aussi parfois, hélas, en difficultés, en souffrances ou en injustices.

 

Il s'agit de redonner à chacun le sens des responsabilités, le sens de l'avenir que l'on construit ensemble et dont nous sommes tous à la fois collectivement et individuellement responsables.

 

Ce qui est extraordinaire c'est le caractère communicatif de l'optimisme. Le bonheur et la réussite se transmettent à nos proches par l'enthousiasme.

 

L'exemple de la Coupe du Monde de Football montre le potentiel extraordinaire de cet enthousiasme communicatif, rassemblant en une liesse commune des millions de personnes, transcendant tout les clivages politiques ou socio-économiques. De Lille à Marseille, en quelques minutes, c'est la France entière qui a repris espoir et qui s'est enthousiasmée.

 

Dans l'histoire de ces dernières années, on distingue nettement l'avant coupe du Monde, marquée par une certaine morosité et les années de l'après Coupe du Monde : tous les sondages montrent une reprise de confiance et il s'en est suivi une amélioration économique, une baisse du chômage…

 

Avons-nous réfléchi aux raisons de ce succès et de cet enthousiasme ?

 

Avons-nous analysé ce phénomène et quels enseignements optimistes en tirer pour ne pas retomber ensuite dans la morosité et l'inquiétude ? Voulons-nous construire un avenir meilleur ? Et comment, dans quel esprit ?

 

Le pessimisme qui tend à nouveau à gagner notre pays, avec ses corollaires inévitables que sont le chômage, l'insécurité, l'absence de confiance, le repliement sur soi, semble montrer que non, et qu'il reste bien du travail à effectuer.

 

Un simple événement et surtout un état d'esprit approprié, plus optimiste, peuvent redonner confiance et espoir à tout un pays.

 


 

Définition de l'optimisme

 

" La seule manière de rendre les gens heureux, c'est de les rendre meilleurs."

ANDRE-MARIE AMPERE

 

Etymologiquement le mot vient du latin "optimum" qui signifie "le meilleur" (superlatif de bonus = "ce qui est bon"). Par conséquent l'optimisme est l'art d'améliorer sa propre vie, mais aussi son environnement, la société, nos institutions, etc.

 

L'optimisme, par définition, s'applique à tous les secteurs d'activités.

 

C'est tout à la fois un état d'esprit, une philosophie et une attitude dans la vie.

 

Il existe ainsi une approche optimiste du travail , mais aussi de la science, du sport, de la psychologie, des relations humaines, de l'économie, de la politique…

 

Sans dogme ou a priori, l'optimisme propose dans tous ces secteurs une approche pragmatique et ouverte, basée sur la confiance en soi avant tout, sa capacité à réussir, à travailler et à faire face aux difficultés.

 

Il ne s'agit pas pour autant d'un culte forcené de l'égoisme, bien au contraire, l'optimisme bien compris implique un esprit de respect de soi, des autres et de son environnement.

 

Il ne s'agit pas de réussir en écrasant l'autre, mais au contraire de réussir tous ensemble.

 

Que nous proposent aujourd'hui les dirigeants, les journalistes, les hommes politiques ?

 

Beaucoup ne s'intéressent qu'aux problèmes, aux scandales et aux catastrophes, s'enfermant ainsi dans une logique d'échec, qu'ils transmettent ensuite à leur entourage, au lieu d'adopter en toutes choses une attitude optimiste et constructive.

 

Que faire ? A vrai dire, il y a beaucoup à faire, dans tous les domaines, à commencer par se changer soi-même.

 

Il est grand temps de redonner à la France, à l'Europe et au monde plus d'optimisme, l'envie d'aller de l'avant et de réussir, non pas au sens de consommer toujours plus, mais en allant dans le sens d'une société ou chacun, bien que nous soyons tous différents, ait sa place, se sente utile et puisse s'épanouir.

 

Pour Jean-Jacques Rousseau, l'homme est fondamentalement bon, c'est la société qui, parfois, le rend mauvais. Je souscris volontiers à ce point de vue, et la solution est simple : il nous faut tout simplement…. Améliorer la société. Et je ne vois pas de meilleur moyen pour ce faire … que de développer une attitude optimiste.

 

Il y a toujours plusieurs manières d'aborder une même situation. Il nous suffit en toutes circonstances, de choisir celle que nous pensons être la meilleure.

 

Plutôt que critiquer, il faut féliciter, encourager et aider à chaque occasion.

 

Plutôt que de démolir, il faut construire.

 

Plutôt que de pleurer, rire et nous réjouir.

 

Plutôt que jalouser, admirer.

 

Et plutôt que se lamenter, se remettre au travail…

 

La vie, la nature, la société, les hommes et les femmes qui nous entourent, ne sont-ils pas merveilleux, uniques et emplis de désir de bien faire ?

 

"Si chaque homme, chaque jour, jetait une fleur sur le chemin de son prochain, les routes de la terre seraient tellement plus agréables " disait Villefort.

 

En effet, chacun a quelque chose autour de lui qu'il peut améliorer ou apprendre aux autres. Donnons l'exemple et montrons ce qu'il faut faire plutôt que de nous laisser entraîner par le pessimisme, la médisance et la morosité ambiante.

 

C'est ce que vous propose l'optimisme, et ce livre, bien sûr. Lisez-le à petites gorgées, dégustez-le, avec ou sans modération, car contrairement à l'alcool, l'optimisme, même à forte dose, ne fait que du bien !

 


 

L'optimisme dans l'Histoire

 

" On ne subit pas l'avenir, on le fait. "

GEORGES BERNANOS.

 

Depuis l'antiquité l'homme a rêvé de voler et de s'élever dans les airs. Dès la Renaissance, Léonard de Vinci (1452-1519) propose des maquettes d'appareils, précurseurs de nos hélicoptères, capables de s'élever dans les airs et de réaliser ce grand projet. Pourtant, à cette époque, bien peu nombreux fûrent ceux qui y croyaient. Il fallut encore attendre trois siècles et la naissance de deux autres grands optimistes, les frères de Montgolfier, Joseph (1740-1810) et Etienne (1745-1799), qui mirent définitivement fin au scepticisme ambiant et firent voler en 1782 ce qu'on appelle depuis des Montgolfières, donnant aux hommes l'accès à la troisième dimension et lui permettant de voler et de s'élever dans les airs, réalisant ainsi le rêve d'Icare, ce qui inspira ensuite d'innombrables inventeurs qui contribuèrent depuis lors à la fantastique aventure du développement de l'aviation qui bénéficie aujourd'hui à toute l'humanité.

 

Parmi les émules des frères de Montgolfier, Clément Ader (1841-1925) construisit le premier avion et réussit le premier vol mécanique vérifié en 1897. Il perfectionna aussi le téléphone et le microphone.

 

Depuis toujours les hommes en rêvaient. Les optimistes l'ont réalisé… Ce petit adage s'applique en fait à toutes les grandes époques de l'Histoire.

 

Depuis la nuit des temps, il y a toujours eu deux catégories de personnes : ceux qui subissent l'histoire et ceux qui la font.

 

La France est un grand pays dans l'histoire, berceau de tant d'inventions et de découvertes, source d'inspiration et de progrès pour l'humanité toute entière.

 

René Descartes avec son Discours de la Méthode (1596-1650), expose une méthode pour conduire sa raison, pas à pas, afin de découvrir la vérité, établissant ainsi les base du rationalisme qui inspira une grande partie de notre science moderne. Selon lui, grâce à sa volonté, l'homme doit " entreprendre et exécuter toutes les choses qu'il jugera être les meilleures ". Voilà un bel exemple d'optimisme à l'état pur, à méditer, qui est encore parfaitement d'actualité aujourd'hui.

 

Jeanne d'Arc, poussée par ses visions et un désir intense d'être utile à son pays, libéra la France de l'envahisseur anglais, là où d'autres bien plus puissants, mais sans doute bien moins optimistes qu'elle, avaient échoué et capitulé.

 

Enfin, il ne me paraît pas possible de parler d'optimisme sans mentionner Emile Coué (1857-1926), pharmacien qui comprit qu'il est possible, très simplement, d'améliorer sa santé et de vivre bien plus heureux en changeant son état d'esprit : tout va de mieux en mieux, lorsqu'on y croit. Voir les bons côtés de la vie plutôt que se morfondre sur ce qui ne marche pas, il s'agit là, selon lui, et à juste titre me semble-t-il, d'un des plus grands secrets de la santé et du bonheur, mais aussi de la qualité de notre vie sociale, et de la réussite de nos entreprises.

 

En 1898, peu après qu'un français, Henri Becquerel, ait découvert l'existence de la radioactivité (1896), Marie Curie (1867-1934) découvrit l'existence du radium. Elle reçut pour cela le prix Nobel en 1903 et fût la première femme en 1906 à occuper une chaire dans l'enseignement supérieur. Elle obtint à nouveau le prix Nobel de chimie en 1911, et fût la première personne à obtenir deux prix Nobel dans des disciplines différentes. Marie Curie était une travailleuse acharnée, mais aussi une grande optimiste de caractère, et elle devint ainsi, après une enfance difficile, l'une des femmes les plus respectées de son siècle, alors même que la science était, disait-on, une affaire d'hommes....

 

On voit donc que les exemples historiques sont nombreux montrant que l'optimisme n'est pas nouveau dans l'histoire de la France et du monde et que cet état d'esprit est souvent à l'origine des plus grandes découvertes et des plus grands progrès de l'humanité.

 

Aujourd'hui encore notre pays dispose d'atouts formidables pour réussir sur le plan économique et industriel : la fusée Arianne, les avions Airbus ou le TGV sont des réussites industrielles incontestables.

 

Sur le plan énergétique, le programme nucléaire français, confère à la France, malgré son peu de ressources en énergie, une indépendance énergétique et un leadership technologique mondial très envié, respecté et admiré à l'étranger.

 

Si nous voulons continuer à réussir, il nous faut aujourd'hui retrouver la joie d'apprendre, l'amour du travail bien fait et l'enthousiasme sans lequel rien n'est possible. En un mot, remettre à l'honneur l'optimisme qui a été à l'origine de tant de succès et de progrès.